Contexte : des horaires de métro contraignants dans une ville en pleine mutation
C’est à Hyderabad, Inde, vibrante métropole de plus de 10 millions d’habitants, que se joue l’avenir de la mobilité urbaine. La ville s’est dotée d’une infrastructure de transports moderne, comprenant trois lignes de métro automatisées qui s’étendent sur 69 km et transportent plus de 500 000 voyageurs chaque jour ; mais la planification des transports s’appuie principalement sur des horaires fixes, établis longtemps à l’avance.
Ces horaires ont été élaborés à partir d’une analyse rigoureuse de la demande et d’études inscrites dans la durée, intégrant les différences de fréquentation entre la semaine et le week-end, les fluctuations saisonnières ou encore les jours fériés. En pratique cependant, l’affluence des transports — c’est-à-dire le nombre de voyageurs et leur répartition sur le réseau — peut varier très vite en fonction d’événements locaux, de la météo ou d’une modification des habitudes de travail. Or, tout écart entre la demande estimée et les conditions réelles d’exploitation peut entraîner des coûts importants et une expérience passager dégradée, que les rames roulent à vide ou soient saturés.
Au-delà d’Hyderabad, de nombreuses villes dans le monde sont confrontées à des défis similaires et cherchent des systèmes de transport intelligents, plus réactifs aux fluctuations quotidiennes de l’affluence.
