Qualité de l'air métro
Projet

Améliorer la qualité de l’air, une priorité d’innovation pour Keolis

Qualité de l'air métro
Partager
Publié le23 NOV. 2022
AuteurKeolis
Partenaires
Keolis innove au quotidien pour promouvoir une alternative durable à l’autosolisme sur les territoires, ainsi que pour diminuer encore davantage son impact afin de réduire les émissions de particules.

La pollution de l’air, un défi environnemental autant que sanitaire 

Les particules fines, issues de sources naturelles et industrielles, altèrent l’air que nous respirons. Chaque année, la pollution de l’air serait à l’origine de 48 000 décès prématurés en France et de plus de 9 millions dans le monde. Si les transports participent à ce phénomène (combustion des carburants, abrasion des pneumatiques et des systèmes de freinage, etc.), le report massif vers les mobilités partagées et douces permet de limiter l’impact des transports sur la qualité de l’air. Keolis souhaite donc développer les mobilités alternatives et limiter ses propres émissions tout en contrôlant la qualité de l’air dans ses enceintes souterraines. Des défis de taille… mais aussi des opportunités d’innovation au service des passagers.  

© Jacek Dylag
© Jacek Dylag

55

 %

des émissions de polluants sont liées à la voiture individuelle en milieu urbain

3

français sur 4 vivent dans des zones desservies par une ou des gares intégrées dans un réseau de transports

Limiter au maximum les émissions de particules

Pour Keolis, la contribution à l'amélioration de la qualité de l’air passe notamment par l’accélération de son plan de transition énergétique :  un nombre croissant de bus électriques et hydrogènes sont mis en service sur les réseaux, les chauffeurs, formés à l’écoconduite, réduisent par ailleurs leur consommation de carburant, limitant ainsi les émissions liées à la combustion. Parallèlement, le Groupe soutient l’essor des nouvelles mobilités dans les territoires (transport à la demande, vélo, covoiturage…) et encourage l’usage des transports publics grâce aux nudges numériques. De nouveaux procédés techniques sont également déployés ou à l’étude pour limiter les émissions de particules :  le remplacement du freinage mécanique par le freinage électronique dans le métro ou l’injection d'hydrogène dans les moteurs diesel des bus. 

Au Danemark, Keolis utilise des panneaux solaires sur le toit de ses bus pour favoriser une « mobilité verte ».
Au Danemark, Keolis utilise des panneaux solaires sur le toit de ses bus pour favoriser une « mobilité verte ».

Mesurer avec précision la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines (EFS)

Keolis se mobilise également pour maintenir la pollution de l’air aux particules dans les stations de métro sous les seuils recommandés par l’OMS, et offrir un air sain durant leur trajet, à l’instar de Rennes qui présente des résultats sous les seuils recommandés en station. 

Le préalable est de disposer de mesures précises et régulières dans les EFS (Enceintes Ferroviaires Souterraines). Keolis a pour cela réalisé 6 campagnes de mesures volontaires entre 2004 et 2015. Le sujet devient partenarial en 2020, sous l’impulsion de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) qui publie un protocole harmonisé de mesure. Aux côtés de plusieurs Autorités Organisatrices de Mobilité, Keolis s’engage dans une démarche commune visant à obtenir de nouvelles données objectives et comparables des particules fines dans toutes les stations souterraines et les rames. L’analyse de ces données au sein des datalabs du Groupe favorise ainsi la compréhension des facteurs qui impactent au quotidien la qualité de l’air. Sur le long terme, cette démarche permettra au Groupe d’établir un processus sur mesure de traitement de la qualité de l’air commun à l’ensemble de ses réseaux.

Station de métro

Afin de maintenir le niveau de pollution dans les stations de métro sous les seuils recommandés par l’OMS, Keolis travaille à établir un processus de traitement de la qualité de l’air commun à l’ensemble de ses réseaux.

Capter, aspirer, renouveler… des dispositifs innovants pour réduire l’indice de pollution en station 

Quelles sont les innovations pour réduire l’indice de pollution en station ? À l’occasion de la Journée sans voiture, Eric Callé, Directeur Innovation et Industrialisation de Keolis, a rappelé l’importance des partenariats lors d’une conférence pour le média en ligne Maddyness : « Il faut travailler en écosystème avec des startups, des laboratoires de recherche et des universités pour trouver ensemble les bonnes solutions ». Keolis collabore ainsi avec la startup Bioteos pour mesurer l’impact des solutions déployées en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air. La startup a en effet mis au point une solution de purification de l’air qui utilise des microalgues filtrantes.

Les vidéos Maddyness sont disponibles en fin d'article.

Portrait d'Eric CALLE

Eric Callé

Directeur Innovation et Industrialisation de Keolis

«  Il faut travailler en écosystème avec des startups, des laboratoires de recherche et des universités pour trouver ensemble les bonnes solutions. »

Le Groupe a également identifié trois enjeux principaux pour la qualité de l’air en station et travaille avec les Autorités Organisatrices de Mobilité pour déployer de nouvelles solutions : 

- Limiter les émissions de particules fines, par exemple en remplaçant partiellement le freinage mécanique par le freinage électronique des véhicules mais également par la formation des conducteurs à l’écoconduite, 

- Capter les polluants à la source, grâce à l’installation d’un dispositif d’aspiration sur les véhicules directement lié aux organes de freinage, permettant d’orienter les poussières vers un aspirateur, 

- Traiter l’air des stations, grâce à de nouveaux systèmes de filtration de l’air en station ou d’évacuation des particules fines. Un dispositif composé de ventilateurs soufflant l’air sur des filtres devrait par exemple permettre de réduire la pollution aux particules fines de près de 30 %. 

Autant de projets amenés à se développer dès la validation des résultats de ces expérimentations, comme l’a rappelé Antonia Höög, Directrice RSE de Keolis, durant la conférence Maddyness.

Keolis développe trois types de solutions pour améliorer la qualité de l’air en station
Antonia Höög

Antonia Höög

Directrice RSE de Keolis

« Grâce à notre dimension internationale, nous pouvons travailler avec les acteurs locaux puis déployer à grande échelle les initiatives qui ont le mieux fonctionné. »

Visionnez les deux parties de la conférence Maddyness juste ici :

Restez informés de toute l'actualité innovation du groupe Keolis en vous inscrivant à la newsletter