Le contexte : un manque d’attractivité pour un métier réputé stressant et risqué
Le transport de voyageurs n’échappe pas aux difficultés de recrutement observées dans de nombreux secteurs d’activité. La pénurie de conducteurs et conductrices de bus, de tram et de métros est évaluée à 2 000 postes actuellement en France.
À cela s’ajoute le manque d’attention apportée à ce métier défini comme dangereux et stressant. Devant les transformations des conditions de conduite (circulation dense, partage de la route avec une vaste typologie de moyens de transports dont les vélos et les trottinettes, etc.), les évolutions du poste de conduite (nouveaux éléments d’aide à la conduite, digitalisation…), et les nouveaux comportements voyageurs, la charge mentale des conducteurs et des conductrices ne cesse d’augmenter.
Cette surcharge cognitive peut avoir des conséquences concrètes : stress, absentéisme, voire démission. Le bien-être au travail est donc un enjeu essentiel pour les conducteurs et conductrices eux-mêmes ainsi pour la qualité du service apporté aux voyageurs.