Réduction des émissions de particules fines : un enjeu environnemental et de santé publique
La qualité de l'air dans les enceintes ferroviaires souterraines (EFS) est devenue une préoccupation majeure pour les opérateurs de transport urbain, notamment à Lyon. La pollution de l'air due aux particules fines générées par le freinage des rames de métro pose notamment des défis environnementaux et de santé publique.
Conscient de cette situation, Keolis Lyon a exploré diverses solutions pour limiter ces émissions de particules : systèmes de purification de l’atmosphère en station, dispositifs de récupération des poussières directement sur les systèmes de freinage. Toutefois, ces expérimentations n’ont pas été pérennisées car elles nécessitaient des investissements importants et des travaux d’envergure sur les infrastructures (en station ou sur les rames de métro) pour des bénéfices faibles.
Une autre solution plus efficace, simple à mettre en œuvre et viable économiquement, a été retenue : le remplacement des plaquettes de frein traditionnelles des métros par des plaquettes à faible émission de particules. Développées par l’équipementier ferroviaire Wabtec Corporation dont Keolis Group est partenaire depuis 2020, ces plaquettes éliminent la pollution à la source plutôt que de la compenser.
Après des tests concluants sur la performance de freinage réalisés sur banc par Wabtec en 2023, le projet d’expérimentation a été validé début 2024 par Keolis Lyon et SYTRAL Mobilités, autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais.